Imagerie postmortem en France : état des lieux en 2017 - 20/09/17
Résumé |
Dans le cadre de la création d’un nouveau groupe de travail au sein de la SFR (le Gravit : « Groupe de recherche en autopsie virtuelle et imagerie thanatologique ») en octobre 2014, un questionnaire a été élaboré et une enquête a été menée afin de dresser un état des lieux de l’imagerie thanatologique en France, devant l’essor de cette nouvelle pratique radiologique sur notre territoire. La place et le rôle relatifs de l’imagerie postmortem en coupes vis-à-vis de la médecine légale s’affinent avec le temps entre l’examen externe du corps et l’autopsie médicolégale. Les indications commencent à être bien établies aujourd’hui, l’intérêt et l’apport scientifique du scanner pré-autopsique ne font aujourd’hui plus aucun doute. Il persiste cependant une grande hétérogénéité nationale sur différents plans. Les enjeux pratiques et les contraintes organisationnelles sont résolus au cas par cas en fonction de l’architecture hospitalière locale. Le financement et la valorisation de ces actes sont également très disparates : les tarifs d’examen dépendent des conventions locales avec l’administration hospitalière, le Tribunal de grande instance ou la Cour d’appel. Une collaboration entre les services de radiologie et de médecine légale est absolument indispensable, et l’implication des manipulateurs est tout aussi primordiale. Si la formation s’étoffe progressivement de manière significative pour les radiologues et les manipulateurs aussi bien sur le plan national qu’international, les efforts doivent être poursuivis afin d’harmoniser les pratiques, améliorer et uniformiser l’accessibilité à l’imagerie thanatologique en France.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Imagerie postmortem, Scanner, IRM, Thanatologie, Autopsie, Virtopsie
Plan
Vol 98 - N° 4-5
P. 225-235 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.